le 21 décembre 2022

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février dernier, Pagode est mobilisée aux côtés du Département de la Nièvre pour organiser l’hébergement et l’accompagnement des réfugiés.

Un accueil inconditionnel

Près de 10 millions de personnes dont 2,5 millions d’enfants ont fui l’Ukraine depuis le début du conflit. Face à l’urgence, les ministres de l’Intérieur des pays membres de l’Union européenne se sont unanimement accordés pour mettre en place un accueil inconditionnel de tous les réfugiés ukrainiens. Sur le sol français, plus de 65 000 déplacés ont été recensés au 1er décembre 2022. Leur arrivée se fait principalement par les Alpes-Maritimes, le Grand Est, l’Ile-de-France ou la région Auvergne Rhône-Alpes.
C’est d’ailleurs via cette dernière que transitent la majorité des réfugiés accueillis dans la Nièvre par Pagode.

Répondre aux besoins

La mise à l’abris de tous les publics, de manière inconditionnelle a toujours fait partie des missions premières de Pagode. C’est ce qui a permis à l’association de répondre de manière réactive aux sollicitations de l’État en s’appuyant notamment sur la forte capacité d’accueil de la résidence Georges Bouqueau à Imphy.
Des places supplémentaires dédiées à l’Ukraine ont en effet été créées, elles se rajoutent à celles jusque-là existantes pour accueillir les autres publics. Pour cela, des étages qui étaient fermés sur la résidence Georges Bouqueau ont été rénovés et des appartements ont été loués dans le patrimoine diffus.
Depuis dix mois, 171 personnes ont été accueillies par Pagode, dont une majorité de familles ou femmes seules avec enfants.

De l’urgence à l’insertion

L’hébergement d’urgence dure en moyenne six à huit semaines, le temps pour les personnes accueillies d’obtenir leur titre de séjour et l’allocation de demandeurs d’asile leur permettant d’être autonomes au moins pour se nourrir. Pendant ce laps de temps, Pagode leur assure, outre l’hébergement, les repas, un accompagnement médical et les accompagne dans leurs démarches administratives, notamment pour l’inscription des enfants à l’école.
L’une des demandes les plus exprimées parmi les personnes réfugiées, est celle d’apprendre le français pour pouvoir travailler. Et c’est le parcours qu’elles vont suivre majoritairement après cet accueil d’urgence. Une autre association du territoire, la FOL (Fédération des œuvres laïques de la Nièvre) prend alors le relais pour les accompagner vers un logement pérenne et un emploi dans la région.

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